
Le 1er rapport Business Ready (B-READY) 2024 de la Banque mondiale a été présenté lundi à Lomé. Les travaux ont été dirigés par le ministre, secrétaire général de la présidence de la République, Sandra Johnson en présence notamment du ministre du commerce, Kayi Mivedor-Sambiani et du représentant-pays de la Société financière internationale (SFI), Christopher Balliet Bleziri, du président du Conseil national du patronat (CNP), Coami Laurent Tamegnon et des représentants des partenaires techniques et financiers. Le document révèle que le Togo a réalisé des performances remarquables pour se hisser au 1er rang en Afrique de l’Ouest et au 3è rang en Afrique subsaharienne.
Le rapport B-READY évalue l’environnement économique des entreprises en remplacement du rapport Doing Business, a fait l’objet d’un atelier de présentation ce jour aux différents acteurs notamment le secteur privé et les partenaires techniques et financiers. Il s’agit d’un nouveau projet phare de la Banque mondiale qui s’articule autour de trois piliers à savoir le cadre réglementaire, les services publics et l’efficacité opérationnelle.
L’évaluation du B-READY porte sur 10 indicateurs essentiels liés au cycle de vie des entreprises que sont : la création d’entreprises, l’emplacement des entreprises, les services d’utilité publique, la main d’œuvre, les services financiers, le commerce international, la fiscalité, le règlement des litiges, la concurrence sur le marché et l’insolvabilité de l’entreprise.
Grâce aux efforts et l’efficacité des réformes réalisées ces dernières années par le gouvernement sous l’impulsion du chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, le Togo s’est fortement distingué au classement des évaluations internationales en particulier sur les questions relatives à la gouvernance économique, entre autres, le rapport Doing Business, l’évaluation des politiques et institutions nationales pour l’Afrique (CPIA), et le rapport Women Business and Law.
C’est alors qu’il a été sélectionné dans la liste prestigieuse des 50 pays pilotes pour la première édition du rapport B-READY de la Banque mondiale. Parmi ces pays, figurent 14 de l’Afrique subsaharienne dont 5 pays de l’Afrique de l’Ouest à savoir la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Sierra Leone et le Togo.
Le premier rapport B-READY publié le 4 octobre dernier révèle que grâce à la mise en œuvre des réformes audacieuses sous le leadership du Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, le Togo a réalisé des performances remarquables pour se hisser au premier rang en Afrique de l’Ouest, et au troisième rang en Afrique subsaharienne.
Par ailleurs, le Togo se distingue dans le classement des meilleurs scores en Afrique subsaharienne sur les trois piliers du B-READY 2024 en particulier le pilier « cadre réglementaire », où il s’illustre, en occupant la 2è place sur 14 pays, juste derrière le Rwanda, confirmant les efforts déployés pour fournir un cadre propice aux affaires.
Pour Sandra Ablamba Johnson, ministre, secrétaire général de la présidence de la République, ce résultat n’est pas le fruit du hasard.
« Il démontre avant tout, l’agilité de notre pays et la vision stratégique des plus hautes autorités dans la mise en œuvre des réformes ambitieuses et efficaces.
Dans le domaine de la création d’entreprise, les réformes liées à la digitalisation des formalités de création d’entreprise et à la réduction du délai ont permis d’accélérer les procédures administratives pour nos entreprises. En matière du règlement des litiges, les réformes réalisées garantissent des protections juridiques solides en matière de médiation et appliquent des pratiques exemplaires dans ledit secteur. S’agissant de l’emplacement des entreprises, plusieurs réformes, entre autres, la digitalisation du processus de délivrance de permis de construire ou l’amélioration du contrôle de la qualité des bâtiments, facilitent les démarches des sociétés pour établir un lieu d’activité commercial ou transférer des propriétés.
La ministre secrétaire générale de la présidence togolaise a également affirmé que malgré ces résultats, le Togo ne doit pas se camper dans l’autosatisfaction.
« Nous devons poursuivre la dynamique des réformes pour relever les défis identifiés par le rapport B-READY et ceux issus de l’enquête nationale en cours sur l’environnement des affaires initiée par le gouvernement. La tâche ne sera pas aisée, j’en conviens, en particulier dans le contexte international et régional actuel, marqué par de multiples crises qui affectent le développement de nos pays. Mais ensemble nous y parviendrons, j’en suis convaincue », a-t-elle indiqué.
De son côté, le représentant-pays de la Société financière internationale (SFI) a rappelé la spécificité de Business-ready et s’est félicité des avancées notables du Togo en matière d’amélioration du climat des affaires.
« Le Togo est à féliciter puisque dans la sous-région, le pays est encore à nouveau le premier en termes de réformes sur les différents piliers. Je tiens vivement à réitérer notre engagement à travailler main dans la main avec le gouvernement togolais et le secteur privé, les partenaires au développement, pour créer un cadre propice à l’initiative privée et à la création d’emplois », a laissé entendre M. Bleziri.
Le président du Conseil national du patronat (CNP) a également exprimé sa satisfaction pour l’implication du secteur privé dans la définition des réformes et la mise en œuvre du plan d’action.