Le premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé a posé vendredi dernier la première pierre pour la construction du Centre national de traitement. Cette infrastructure permettra de renforcer la capacité du réseau d’établissements de santé pour l’amélioration du traitement des patients atteints de cancer et d’améliorer la prévention, le diagnostic, le traitement et la réadaptation des patients.
Implantée dans l’enceinte du camp du 1er Bataillon d’Intervention Rapide (ex Camp FIR) dans la commune d’Agoè-Nyivé 1, l’infrastructure publique couvrira une surface de 1600 m2. Le centre, axé sur la radiothérapie et la médecine nucléaire, sera doté d’un plateau technique de pointe avec des équipements de dernière génération.
« Ce futur centre marquera un tournant décisif dans la prise en charge du cancer, en offrant des infrastructures modernes et adaptées aux besoins de nos populations. Chaque pas vers la santé universelle est une victoire collective, fruit de l’engagement de tous les Togolais. Continuons à bâtir ensemble un système de santé accessible et équitable, où chaque vie est protégée et valorisée », a écrit Victoire Tomégah-Dogbé sur ses comptes sociaux.
La pose de la première pierre du CNOU marque une étape importante dans la mise en œuvre de la politique nationale de sécurité et de protection civile. En combinant cette nouvelle infrastructure avec le schéma national d’analyse et de couverture des risques, le Togo se dote des outils nécessaires pour mieux anticiper, prévenir et gérer les situations d’urgence.
La pose de la première pierre marque une étape importante dans la lutte contre le cancer tel que décliné dans l’un des axes majeurs de la politique sanitaire quinquennale du chef de l’Etat, Faure Gnassingbé.
Depuis quelques années, le pays a progressivement renforcé son engagement et multiplié les actions, avec notamment l’ouverture d’une unité de traitement infantile et d’un centre international de portée sous-régionale.
En début d’année, un conseil national de lutte a été créé par le gouvernement afin d’orienter et de coordonner toutes les initiatives.
Selon les études récentes, les cancers les plus fréquents au Togo sont ceux du sein et de l’utérus chez la femme, et pour l’homme, ceux de la prostate, du lymphome non hodgkinien, et de l’estomac. En 2022, plus de 7000 cas ont été recensés dans le pays.
