Pasteur Edoh Komi a exprimé son indignation face aux calvaires que vivent les ouvriers de la Société Nouvelle Industrie installée sur la route nationale n°4, entre Gbatopé et Gati (Zio). Le président du Mouvement Martin Luther King (MMLK) a affirmé jeudi avoir été saisi de la situation et a effectué une visite sur les lieux pour toucher du doigt les réalités.
C’est sur une radio de la place que Pasteur Edoh Komi s’est prononcé sur le sujet. Le président du MMLK a d’abord déploré le fait que le nom de la société n’est pas inscrit sur les installations.
« On ne peut pas créer une société et ne rien mettre comme nom sur les installations. C’est anormal et c’est contre la loi », a-t-il laissé entendre.
D’après d’autres informations fournies par Pasteur Edoh Komi, il s’agit d’une grande entreprise de fabrication de différentes sortes de produits plastiques, mais les conditions de travail et de vie des ouvriers sont misérables.
« Ces ouvriers qui réclament de meilleures conditions ont été violemment réprimés par les agents de sécurité. Certains ont été transportés au CHR Tsévié pour des soins. D’autres y sont toujours hospitalisés. Nous avons même les photos à notre disposition », a-t-il déploré Pasteur Edoh Komi.
Le président du MMLK a saisi l’occasion pour remercier la Direction régionale du travail Maritime pour ses actions dans le sens de l’amélioration des conditions de travail des ouvriers ainsi que la mairie de Zio 1.
Il a par ailleurs appelé à une réforme en profondeur de la zone franche pour garantir des conditions de travail dignes et respectueuses des droits humaine et insisté sur la nécessité de faire respecter la législation du travail, en particulier en ce qui concerne les contrats de travail, les salaires et les droits sociaux des employés.
