La CEDEAO ne veut pas lâcher le Burkina, le Mali et le Niger
La Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ne compte pas laisser les choses en l’état. Elle essaie de convaincre le Burkina Faso, le Mali et le Niger afin de les ramener. Une réunion du comité conjoint du Parlement de la CEDEAO s’est récemment tenue dans ce sens à Abidjan.
Pour le président de la chambre des représentants du Nigeria, Benjamin Kali, le départ du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la CEDEAO risque d’augmenter les problèmes de sécurité dans la région. Il ajoute que le Parlement de la CEDEAO fait appel à la diplomatie pour résoudre les problèmes liés au départ de ces trois pays.
« Nous leur ouvrirons les portes pour qu’ils reviennent au sein de cette famille. Nous avons besoin d’eux », a-t-il assuré.
M. Kalu a par ailleurs affirmé que des membres de la commission du Parlement de la CEDEAO se rendraient bientôt au Burkina Faso, au Mali et au Niger.
Le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont quitté la CEDEAO en février dernier pour créer l’AES et ont tenu leur premier sommet le 6 juillet à Niamey au Niger.
Lors de ce sommet, une déclaration commune envisageant la création d’une Confédération des États du Sahel composée de trois pays a été signée et le président malien Assimi Goita a été élu président de l’AES pour un an.