
Le comité d’organisation du Marché International de l’Artisanat du Togo (MIATO) continue de renforcer les capacités des artisans togolais pour leur permettre d’être plus compétitifs et d’accéder facilement aux marchés. Dans ce sens, une nouvelle communication a été donnée vendredi dans le cadre des activités de cette 4e édition de l’évènement. Elle a porté sur le processus de certification et de labélisation des produits artisanaux.
C’est le Directeur général du Comité togolais d’agrément (COTAG), Koffivi Lakoussan qui a donné la communication.
Selon lui, la certification est un processus qui consiste à attester la conformité d’un produit ou un service par rapport à une norme.
« Elle se fait à partir d’un référentiel ou un cahier de charge. A l’issue du processus, on appose sur le produit labélisé ou certifié, la marque de certification ou le label de qualité », a-t-il expliqué.
Le COTAG est une structure technique de la Haute autorité de l’environnement et de la qualité (HAUQE), chargée de la certification au Togo.
« Les entreprises qui interviennent dans la production, la transformation et l’artisanat en général, ne maîtrisent pas les normes de qualité qu’il faut pour que leurs produits puissent accéder facilement aux marchés. C’est pour cela que le gouvernement a mis en place cet instrument pour les aider à certifier leurs produits afin qu’elles puissent être compétitives sur les marchés surtout avec la Zone de libre-échange continental africaine (ZLECAf) qui consacre l’ouverture des marchés », a ajouté M. Lakoussan.
Pour certifier un produit, il faut d’abord adresser une demande au COTAG qui renvoie au demandeur le document officiel de demande de certification, les fiches de renseignement technique de l’entreprise ainsi que les règles particulières et générales de certification. A son tour, l’entreprise renvoie au COTAG les formules de demande et de renseignement technique. Une offre de certification lui est immédiatement faite avec un coût nécessaire à la certification de son produit.
« Après ces étapes, nous déclenchons le processus de certification avec l’envoi des auditeurs dans l’entreprise pour auditer le système qualité de l’entreprise et les prélèvements des échantillons que nous envoyons au laboratoire. Un comité d’expert se réunit ensuite pour examiner les résultats d’analyse et d’audit. A l’issue, il fait la proposition pour la certification ou non du produit. Lorsque les résultats d’analyse et d’audit sont concluants, des recommandations sont faites pour la certification du produit. Au cas contraire, nous invitons le demandeur à améliorer son système qualité et la qualité de son produit afin d’avoir la certification », a laissé entendre M. Lakoussan.