La pauvreté reste l’un des défis majeurs que doit réussir le Togo pour un développement socioéconomique plus inclusif. Le pays a réalisé des progrès notables dans plusieurs secteurs phares. Depuis près de 20 ans maintenant, avec l’arrivée au pouvoir de Faure Gnassingbé, un nombre incalculable d’efforts soutenus ont été faits pour améliorer les conditions de vie des populations vulnérables.
Il n’échappe à personne que la pauvreté frappe beaucoup plus les zones rurales, des endroits où l’accès est limité aux services de base comme l’eau potable, l’éducation, les centres de santé, l’électrification, des infrastructures telles que les ouvrages marchands, etc.
Le premier but des dirigeants est de combler le gap entre les régions. Le gouvernement a donc mis en place des plans stratégiques. L’un d’eux est le Plan national de développement (PND) lancé en 2018 pour transformer structurellement l’économie et favoriser une croissance inclusive à travers la création d’emplois et l’industrialisation… Compte tenu des besoins actuels, il a fait de la place à la Feuille de route gouvernementale (FDR 2020-2025).
Les politiques déployées réduisent la pauvreté et augmentent la sécurité sociale au Togo. Lancé en 2016, seul le Projet d’appui à l’employabilité et à l’insertion des jeunes dans les secteurs porteurs (PAEIJ-SP) a permis de générer 840 123 emplois indirects, dont 41 % destinés aux femmes, dans des secteurs de l’agriculture et de l’agro-industrie.
Le programme des Travaux à haute intensité de main d’œuvre (Thimo) a créé 251 554 emplois temporaires pour des jeunes togolais, les faisant avoir de quoi se nourrir ou subvenir à leurs besoins. Le Fonds national de la finance inclusive (FNFI), grâce à son crédit Accès des jeunes aux services financiers (AJSEF), contribue également à la lutte. À ce jour, ce fonds mis en marche en 2014 revendique plus de 110 milliards de francs CFA accordés via sa quinzaine de produits.
Les projets FSB et EJV ont été déterminants dans la réduction de la vulnérabilité des populations. Dans le cadre du projet de Filets sociaux et services de base (FSB), 15 000 francs CFA sont accordés aux ménages chaque trois mois. Les critères d’éligibilité sont le revenu, le niveau de pauvreté, la composition familiale et d’autres facteurs de vulnérabilité.
Cet argent permet aux bénéficiaires de mettre sur pied ou d’étendre une activité génératrice de revenu. Les FSB ont été clôturés le 24 mai 2024, après 6 ans de mise en œuvre. De 2017 à 2023, le projet piloté par l’ANADEB a mobilisé plus de 39 milliards de francs (28,26 milliards de la Banque mondiale, 6,5 milliards de l’AFD et 4,5 milliards de l’État togolais).
Le financement de la Banque mondiale a permis à 104 240 ménages de bénéficier des transferts monétaires. Celui de l’État du Togo l’a permis à 41 008 ménages.
L’ANADEB, créée par décret n°2011-017/PR du 19 janvier 2011, gère également le projet d’opportunités d’Emploi pour les jeunes vulnérables (EJV). Du 31 décembre 2017 au 31 décembre 2021, le projet financé à 9 milliards a touché 14 415 jeunes bénéficiaires. Parmi eux, 14 023 jeunes ont élaboré leur plan d’affaires et 13 135 jeunes ont bénéficié d’une subvention de 60 000 francs pour démarrer ou étendre leurs activités génératrices de revenus.
Progressivement, le taux de pauvreté dans le pays a baissé de 61,7 % à 53,5 % entre 2006 et 2017 au Togo. Selon Afro Barometer, il serait descendu à 42,4 % en 2023. Mieux, la Banque mondiale, un des partenaires privilégiés du Togo, s’attend à ce que le taux de pauvreté chute substantiellement pour atteindre 36,1 % en 2026.