Il ressort de la réunion du Cadre permanent de concertation (CPC) qui s’est tenue mardi dernier qu’un consensus a été dégagé pour l’arrimage du cadre électoral à la nouvelle Constitution. Réagissant sur le sujet, l’Alliance des démocrates pour le développement intégral (ADDI) dit être surpris de cette information.
Dans un communiqué publié vendredi, le parti de Aimé Gogue affirme qu’il avait formellement demandé lors de la première réunion de la session actuelle du CPC, à travers une correspondance dûment adressée au ministre de l’administration territoriale le 02 septembre dernier, l’inscription d’un point essentiel à l’ordre du jour: celui de la Constitution. Et il avait alors été convenu que ce débat serait abordé lors des prochaines séances.
« Il est donc incompréhensible qu’un prétendu consensus sur l’arrimage du code électoral à cette Constitution puisse émerger sans qu’aucune discussion n’ait eu lieu à ce sujet », a-t-il indiqué.
Il rappelle également que la Constitution promulguée le 06 mai 2024 n’a pas été adoptée de manière transparente, ni dans un esprit de consensus.
« Cette constitution, en plus de violer les textes en vigueur, n’est pas le reflet de la volonté populaire. C’est pourquoi, dans le discours d’ouverture de la session de droit de l’Assemblée nationale, le président national de l’ADDI a réaffirmé l’importance pour notre pays de disposer d’une constitution véritablement consensuelle et représentative des aspirations du peuple togolais », ajoute le document.
Face à cela, le parti réaffirme son engagement en faveur des principes démocratiques et rejette toute tentative d’imposer une Constitution « non consensuelle » au peuple togolais.