Le gouvernement a examiné et adopté le projet de loi de finances, exercice 2025. C’était au cours d’un Conseil des ministres présidé par le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé. Le texte est élaboré dans un contexte mondial de ralentissement continu de l’économie, et de durcissement des conditions financières, avec leur impact sur les investissements et la dette, sur fond de crises entre la Russie et l’Ukraine et au Moyen-Orient. Il demeure tributaire du contexte sécuritaire régional et de la persistance des menaces liées au terrorisme et à l’extrémisme violent.
« En dépit d’une conjoncture marquée par un fléchissement de la croissance et des projections mesurées de reprise dans l’espace CEDEAO et dans la zone UEMOA, l’activité économique sur le plan national est restée dynamique grâce à la bonne exécution des projets et reformes de la Feuille de route gouvernementale, avec une croissance de 6,6% en 2024, qui devrait atteindre 6,8% en 2025 », lit-on dans le communiqué sanctionnant le conseil des ministres.
Le projet de budget de l’État s’équilibre en ressources et charges pour un montant de 2.394,2 milliards de francs CFA contre 2.179,1 milliards de francs CFA dans la loi de finances de l’année 2024, soit une hausse de 9,9%.
Selon le gouvernement, le budget poursuit sa dynamique de croissance, avec la priorité accordée au volet social qui représente 49,7% des dépenses budgétaires, contre 48% précédemment.
« L’accent demeure mis sur la réponse au défi sécuritaire pour défendre le territoire national et protéger les populations, tout en renforçant l’inclusion sociale et économique, pour accroître la satisfaction des besoins des populations et le soutien aux couches vulnérables de notre société », souligne l’exécutif.
La poursuite des réformes pour l’assainissement des finances publiques devrait continuer de produire des, effets bénéfiques, les efforts engagés par le gouvernement concourant d’année en année à la maîtrise du déficit budgétaire qui ressortirait à 3% du PIB en 2025 contre 6,7% en 2023, et une prévision de 5,9% en 2024.
Dans le même ordre d’idée, le gouvernement précise que les réformes pour l’assainissement des finances publiques devraient continuer de produire des effets bénéfiques afin d’intensifier les efforts engagés pour la maîtrise du déficit budgétaire qui ressortirait à 3% du PIB en 2025 contre 6,7% en 2023, et une prévision de 5,9% en 2024.
Par ailleurs, l’efficacité de la dépense publique ainsi que l’amélioration de la qualité des services aux citoyens continueront d’être privilégiées.