Les députés togolais ont démarré mardi à Lomé une formation de 2 jours sur la maîtrise des fondamentaux de l’égalité de genre et la budgétisation sensible au genre. Les travaux ont été ouverts par le président de l’Assemblée nationale, Kodjo Adédzé. L’objectif est de permettre aux participants d’approfondir leur compréhension sur les concepts de genre afin de mieux les intégrer dans l’examen et l’étude des projets et propositions de lois.
La formation s’inscrit dans le contexte du projet « Des législatures inclusives pour des politiques sensibles au genre », initié par le Centre Parlementaire du Canada et le Centre des Affaires Parlementaires en Afrique (ACEPA), avec l’appui du gouvernement canadien.
Pour le président de l’Assemblée nationale, elle ambitionne de promouvoir une gouvernance inclusive en corrélation avec la feuille de route du gouvernement et les Objectifs de développement durable.
« Ce projet constitue un levier important pour la mise en œuvre de la politique nationale pour l’équité et l’égalité de genre. Il s’aligne parfaitement sur les priorités définies dans la feuille de route du gouvernement et contribue de manière significative à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD) », a indiqué M. Adédzé.
Il a ajouté: « Ces initiatives sont menées sous le leadership de Son Excellence Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé, président de la République, dont l’engagement indéfectible pour l’égalité de genre et le renforcement de la participation des femmes aux instances de décision stratégique est reconnu, notamment à travers sa distinction en tant que « Champion HeForSHe » par ONU Femmes en 2021 ».
Les deux jours de renforcement des compétences vont permettre aux parlementaires d’avoir des notions claires sur les fondamentaux de l’égalité de genre, d’être dotés d’outils efficaces leur permettant de faire une analyse intersectionnelle du genre, de comprendre le processus de la budgétisation sensible au genre. En outre, les députés seront édifiés sur les techniques et outils de collecte et l’intégration des données dans les rapports et propositions de loi.
En effet, s’inscrivant dans le cadre du projet « des législatures inclusives pour des politiques sensibles au genre » (LIPSG), l’institution parlementaire doit donc œuvrer pour qu’à terme le budget réponde aux priorités de réduction des inégalités de genre dans toutes les sphères de la vie sociale. Il s’agit notamment pour les participants de prendre en compte les questions de genre lorsqu’ils adoptent des lois et les budgets.
Rappelons que ce projet qui a débuté cette année prendra fin en 2026 et soutient les législatures du Togo, du Ghana et du Kenya à être plus inclusives, plus sensibles au genre et plus transparentes.