ACTUALITÉEDUCATION

UL: les enseignants-chercheurs exigent la démission du Prof Majesté Ihou Wateba

La grève des enseignants-chercheurs et du personnel administratif et technique de l’Université de Lomé (UL) n’a pas pu démarrer jeudi. Ces derniers ont plutôt tenu un nouveau sit-in au cours duquel ils ont exigé la démission du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Prof Majesté Ihou Wateba.

Le vendredi 17 mai dernier, des enseignants-chercheurs et le personnels administratif et technique  ont tenu un 1er sit-in sur le même site. A l’issue duquel ils ont décidé d’une grève les 23 et 24 mai en cas de non satisfaction de leurs revendications.

Selon le président de l’UL, Prof Adama Kpodar, malgré que cette situation constituait une violation des dispositions légales et réglementaires régissant le droit de manifestation, le droit de grève et le maintien de l’ordre public en vigueur en République togolaise en général et à l’Université de Lomé, en particulier, le dialogue et la tolérance administrative ont été privilégiés dans un esprit d’apaisement et de cohésion.

C’est alors qu’il a interdit la grève prévue les 23 et 24 mai qualifiée d’« illégale ». En lieu et place, les organisateurs ont tenu un 2è sit-in au carrefour cinquantenaire situé au campus Sud. A cette manifestation, ils ont réclamé tout simplement la démission de leur ministre de tutelle, Prof Majesté Ihou Wateba.

« Notre ministre nous a clairement signifié que si nous ne sommes pas contents, d’aller voir le président de la République. Or, c’est lui notre ministre de tutelle. S’il n’est pas capable de défendre nos droits, pourquoi est-il alors à ce poste ? Nos collègues ont demandé donc qu’il dégage », a déclaré Prof Mohou Mensanh, de la Faculté des Sciences et du Département de Physique.

Il annonce que d’autres actions d’envergure seront menées dans les prochains jours jusqu’à la satisfaction totale de leurs revendications. Parmi ces revendications figurent, le reliquat des accords de 2011 soit 10 mois d’arriérés), le paiement du solde des 5 et 10 % de salaire offerts par le chef de l’Etat en 2020 et 2022 aux enseignants et au personnel administratif et technique des Universités publique du Togo (UPT) en guise d’atténuation de la cherté de la vie.

Lire aussi: UL: les enseignants et le personnel expriment leur ras-le-bol

Avec Plumedafrique

Pour vos reportages, annonces et publicités, contactez Tel: (00 228) 92 59 66 75 / 96 80 26 12 | E-Mail: togoenlive14@gmail.com

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page