Les acteurs politiques, regroupés au sein du Cadre permanent de concertation (CPC) se sont intéressés jeudi dernier à Lomé aux problèmes socio-économiques, particulièrement la vie chère. Occasion pour la ministre du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale, Kayi Mivedor-Sambiani de présenter les différentes actions mises en œuvre par le gouvernement.
Parmi ces actions, figure la mise en place de deux principaux axes d’actions : la lutte contre l’inflation, principalement causée par des facteurs externes tels que la fluctuation des prix du pétrole et les conséquences persistantes de la pandémie de Covid-19, et la surveillance continue des prix.
Dans ce sens, des contrôles stricts ont été notamment instaurés sur les marchés, afin de réguler les prix des produits de consommation, limiter la spéculation, et prévenir les hausses abusives des prix qui impactent directement les ménages. Également, un numéro vert, le 8585, a été mis à la disposition des citoyens pour signaler toute anomalie. En outre, la subvention des engrais agricoles, qui réduit chaque année de moitié le coût pour les agriculteurs, a été renforcée, favorisant ainsi une production locale plus compétitive.
La subvention a également concerné le secteur pétrolier, avec la régulation du prix du carburant à la pompe, en dépit des fluctuations sur le marché mondial.
Les acteurs politiques ont salué les efforts engagés et exprimé le souhait d’une disponibilité du gouvernement afin de discuter de propositions pertinentes sur des questions liées aux loyers, aux prix du carburant, ainsi qu’à la pression fiscale et douanière.
« Apprécions et valorisons ce qui est acquis, puis recherchons ensemble des pistes de solutions aux problèmes en suspens », a exhorté Hodabalo Awaté, ministre de l’administration territoriale.