L’intégration africaine fait référence aux efforts de promotion de la coopération, de la collaboration et de l’unité entre les nations africaines. Et cela dans les domaines économique, politique, social, culturel, sportif, etc. Le Togo entend bien respecter les principes de l’intégration africaine qui consistent à renforcer la solidarité et l’interdépendance entre les pays du continent pour favoriser le développement durable, la paix et la prospérité pour chaque population.
L’intégration économique qui implique la création de marchés régionaux et continentaux, la facilitation des échanges commerciaux, la promotion des investissements intra-africains, l’harmonisation des politiques économiques… pour stimuler le développement économique.
Sur le plan politique, l’intégration permet de promouvoir la démocratie, la bonne gouvernance et les droits de l’homme, de résoudre les conflits pour une stabilité sociopolitique.
Au niveau social et culturel, cela implique la promotion de la diversité culturelle africaine et la promotion de l’inclusion sociale pour tous les citoyens africains.
L’intégration institutionnelle n’est pas à oublier. Elle favorise la création d’institutions régionales et continentales pour la mise en œuvre des programmes d’intégration efficaces.
Le Togo a dédié le mois de mai à l’intégration africaine dans la perspective du neuvième Congrès panafricain que le pays va abriter en fin d’année.
Le ministère des Affaires étrangères a donné le lancement des activités le 8 mai, en anticipant la célébration de la Journée de l’intégration africaine, célébrée d’habitude le 25.
La célébration a été marquée par des prestations folkloriques et artistiques, des expositions gastronomiques des différents pays. Cela a permis de valoriser l’identité africaine, le savoir-faire de ses fils et filles et de renforcer la volonté de tout Africain à « s’assumer eux-mêmes ».
Le Togo est engagé dans plusieurs initiatives qui promeuvent l’intégration africaine. Il est par exemple membre de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), de l’Union africaine (UA) et de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).
Sa participation active aux prises de décisions et aux réponses apportées aux défis actuels renforce ses liens avec les autres pays africains et favorise la coopération régionale.
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