Le parti Forces Démocratiques pour la République (FDR) a bouclé le 26 novembre dernier ses 8 ans d’existence. Dans le cadre de cette célébration, une messe d’action de grâce a été dite dimanche à l’église catholique Cristo Risorto de Hédzranawoé (Lomé) en présence des responsables et des militants. Occasion pour eux de prier pour le changement au Togo.
« Notre parti a 8 ans aujourd’hui et nous avons voulu venir dire merci à Dieu et lui demander de continuer à nous assister dans ce que nous faisons parce que nous ne pouvons rien faire sans lui. Il est vrai que pour que Dieu nous vienne en aide, nous devons essayer de porter le fardeau et lorsque c’est insupportable pour nous, il nous vient au secours. C’est ce que nous avons fait aujourd’hui », a indiqué Me Dodji Apevon.
Le président des FDR affirme qu’aussi bien au niveau de son parti que sur le plan national des gens sont totalement découragés mais l’heure du changement sonnera.
« Malgré les découragements et la morosité dans le pays, nous attendons quelque chose. Ce pays changera. C’est une question de foi. Nos gouvernants élaborent des plans et croient qu’ils ont la maitrise de la situation et que rien ne peut se produire, mais ils ne sont pas Dieu. Quand l’heure du changement sonnera, cela arrivera », a-t-il ajouté.
Me Apevon a souligné que selon la foi catholique on est dans le temps de l’Avent qui est celui de l’espérance pour l’arrivée de Jésus. Il a également fait savoir que le parti FDR est né dans cette période et a adopté le violet qui est la couleur qui y est consacrée.
« C’est pour cela que je dis à nos militants et à tous togolais de ne pas végéter dans la désespérance et croire que tout est fini. Réveillons-nous et levons-nous, car il y a encore quelque chose à espérer pour ce pays. Je le répète encore que c’est une question de foi et lorsque nous y croyons, nous œuvrerons véritablement pour son aboutissement », a-t-il laissé entendre.
Le président du parti FDR est également revenu sur sa décision de ne pas siéger à l’Assemblée nationale. Pour lui, ce n’est pas le fait de siéger qui va changer quelque chose.
« Il faut qu’un véritable changement intervienne dans ce pays pour que nous puissions retrouver nos repères », a-t-il martelé.
