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Brigitte Adjamagbo: ‘Il ne faut pas laisser le moindre espace où on a droit à la parole’

Au Togo, la nouvelle Assemblée nationale a effectué le 21 mai dernier sa rentrée. Jean-Pierre, député élu de l’Alliance nationale pour le changement (ANC) n’était pas présent à la session de droit. Se prononçant sur cette absence, Edem Atantsi, secrétaire aux affaires politique affirme que l’ANC ne va pas cautionner « l’immoralité » en siégeant à l’Assemblée nationale. Seule femme de l’opposition élue député, Brigitte Adjamagbo-Johnson dit partager cet avis de l’ANC mais elle estime que l’opposition doit siéger et s’élever contre « les pratiques anormaux ».

Pour Brigitte Adjamagbo-Johnson, l’on veut totalement pervertir la société et c’est quelque chose de répréhensible. C’est alors qu’elle pense que l’opposition ne doit pas laisser le moindre petit espace où elle peut avoir droit à la parole et s’élever contre ces pratiques.

« L’immoralité, nous l’avons aussi dénoncé. Ce régime bâtit ses stratégies pour se maintenir sur des contre-valeurs et ça porte énormément préjudice à notre société et à cette jeunesse qu’on forme dans l’idée qu’aujourd’hui ce qui compte c’est de gagner facilement de l’argent en exécutant des commandes répréhensibles sur le plan moral et légal. Aujourd’hui on ne valorise plus le travail, l’effort et l’importance de la parole donnée. Ce à quoi nous tenons véritablement à la CDPA et aussi à la DMP. Mais notre hymne à la CDPA dit que ton oui soit oui et que ton non soit non », a-t-elle laissé entendre dimanche sur une radio de la place.

Répondant à la question sur la concertation des députés de l’opposition, Brigitte Adjamagbo-Johnson dit qu’ils ont eu des rencontres bilatérale et trilatérale. Pour elle, il y en aura d’autres même avec l’opposition extraparlementaire.

« Nous avons raté une occasion à la veille de la session de droit de se retrouver à 5 mais les discussions se poursuivent. Des gens ont raison de demander que nous harmonisons nos points de vue. Des efforts sont en train d’être faits dans ce sens et même au-delà de l’opposition parlementaire, il faut une harmonisation des points de vue. Il faut définir des stratégies communes pour prendre un nouveau départ dans cette lutte », a-t-elle laissé entendre.

Rappelons qu’à la session de droit, seuls les députés de la DMP et de l’ADDI étaient présents. Les travaux ont même été présidés par le doyen d’âge et député élu de l’ADDI, Prof Aimé Gogue. Me Paul Dodji Apevon, député élu du parti FDR a également brillé par son absence.

Lire aussi: Edem Atantsi: ‘l’ANC ne siégera pas à l’Assemblée nationale’

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