Une délégation du gouvernement togolais a effectué vendredi une visite de travail à Niamey au Niger. Cette visite a permis aux ministres togolais d’échanger avec le président nigérien, le Général Abdourahamane Tiani. Il était de renforcer davantage la coopération bilatérale entre les deux pays et finaliser la signature du protocole d’accord de coopération bilatérale sur le commerce, le transport et le transit.
La délégation ministérielle togolaises était composée du ministre des transports terrestres, aériens et ferroviaires, Affoh Atch-Dédji et de sa collègue du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale, Rose Kayi Mivedor-Sambiani.
« Comme vous le savez depuis 10 mois les liens se sont renforcés entre le Togo et le Niger, et suite à la visite du Président Tiani à Lomé, des instructions ont été données pour le renforcement de cette coopération entre nos deux pays. Suite à cela, un certain nombre de décisions ont été prises notamment pour renforcer cette coopération », a indiqué Affoh Atcha-Dedji à l’issue de l’audience.
Le ministre Atcha-Dedji a précisé qu’ils sont venus rendre compte au président Tiani des conclusions de la séance de travail fructueuse tenue avec leurs homologues ministres en charge du commerce, des transports et de l’agriculture du Niger.
Les deux ministres togolais ont également transmis un message du chef de l’Etat, Faure Gnassingbé au Général Tiani.
« Nous avons eu avec les ministres sectoriels des sages conseils du chef de l’Etat nigérien qui nous a aussi chargés de transmettre ses remerciements au président de la République sœur du Togo, Faure Gnassingbé », a laissé entendre Affoh Atcha-Dedji.
Pour lui, le port de Lomé est un port en eau profonde et le volume des marchandises du Niger qui y transitent est très important.
« C’est la raison pour laquelle nous devons essayer de faciliter le trafic sur le corridor Lomé-Ouaga-Niamey et c’est suite à ça que nous avons eu une séance aujourd’hui pour voir dans quelles conditions il faut renforcer et faciliter les relations avec les commerçants du Niger, les hommes d’affaires et tout ce qui est marchandise, même les marchandises dangereuses qui quittent le port de Lomé », a-t-il conclu.
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