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Révision constitutionnelle: Me Afangbedji, Me Degli et Dr Gada donnent leurs avis

Le projet de loi de révision constitutionnelle adoptée le 25 mars dernier par l’Assemblée nationale continue d’alimenter le débat. Le texte fait depuis lundi l’objet d’une tournée d’information et d’écoute auprès des populations suite à la demande d’une relecture par le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé. La Plate-forme de la société civile pour la bonne gouvernance et la transparence démocratique (PSC-BGTD) salue cette réforme constitutionnelle surtout l’initiative de la relecture.

PSC-BGTD a exprimé cette position mardi lors d’une conférence-débat organisée autour du thème: « Constitution: Loi fondamentale immuable ou adaptable à l’évolution socio-culturelle et politique de la société ».

La rencontre a enregistré la présence des chefs traditionnels, des journalistes et de plusieurs acteurs de la société civile.

« Nous avons expérimenté pendant un certain nombre d’années le régime présidentielle et aujourd’hui nous migrons vers le régime parlementaire. C’est une bonne chose parce que ce régime prescrit le mandat unique pour le président de la République. Ce sera une manière pour chacun des acteurs de notre pays d’arriver à la présidence de notre République en travaillant, en pêchant, en fouillant et en cherchant. Il faut qu’on se batte pour y arriver et lorsqu’on aura désigné le président du conseil des ministres dans la majorité parlementaire, cela permettra également d’aller en avant », a déclaré Me Jil-Bénoît Afangbedji.Le projet de loi de révision constitutionnelle adoptée le 25 mars dernier par l’Assemblée nationale continue d’alimenter le débat

Dr Ekue Gada, également de la Plate-forme est allé dans le même sens que Jil-Bénoît Afangbédji.

« Il faut avoir le courage de faire des expériences d’autant que la question du passage à une 5è République n’est pas nouvelle. On l’avait soulevé en  2017 et cela ne devrait pas être une question secrète, ni occulte, ni mystérieux », a-t-il indiqué.

Pour sa part, Me Jean Degli a surtout exprimé sa satisfaction à l’initiative de la relecture du texte sur demande du chef de l’Etat. Il l’a félicité pour son esprit d’ouverture.

« S’il n’y avait plus rien à dire, le chef de l’Etat ne demanderait pas qu’on refasse une relecture. Une relecture signifie qu’on va encore changer des choses dans ce texte. Je ne sais pas si aujourd’hui vous avez le texte voté. Cela veut dire qu’il n’est pas encore finalisé. Sinon le président l’aurait promulgué mais il a trouvé que nécessairement si les togolais se sont autant intéressés au texte et ont commencé à parler sans l’avoir totalement lu c’est qu’il y a peut-être des choses dedans à revoir. C’est en sens qu’il faut le féliciter de n’avoir pas de façon braquée dit, je vais le promulguer. Lorsque le texte reviendra, si c’est les parlementaires qui doivent le voter, ils le feront. Mais, si c’est par référendum, on le fera également. Et en ce moment, si c’est ce texte qui est adopté par les togolais, on l’aura », a-t-il laissé entendre.

Rappelons la motivation de cette réforme constitutionnelle réside dans l’ambition du pays de renforcer davantage les droits et devoirs des citoyens, la protection des droits et libertés, les mécanismes de contrôle démocratique.

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